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  • natarajsadhana

LA CREATION volet 2

ENSEIGNEMENT tiré du YOGA VASISTHA, entretien du sage avec Rama.


"Le mental n'est que perception; et la perception est mouvement au sein de la conscience. L'expression de ce mouvement est action, laquelle produit des fruits.

Le mental est une intention qui apparait dans la conscience toute-puissante et infinie. Il se situe entre le réel et l'irréel, pour ainsi dire, mais il est porté à la compréhension. Bien que non différent de l'infinie conscience, il pense qu'il est différent. Bien que non faisant il pense qu'il fait. Tel est le mental, les organes de l'action s'efforcent de le matérialiser: ce qui montre, à nouveau, que le mental est action. Toutefois, mental, intellect, égotisme, conscience individualisée, naissance et mort, tendances latentes et mots similaires ne sont que des mots auxquels ne correspond aucune réalité. L'unique réalité est la conscience infinie au sein de laquelle ces concepts sont conçus et amenées à exister.


Tous ces concepts sont apparus quand, par coïncidence fortuite (le corbeau décrochant la noix de coco), dans un moment d'oubli de sa nature propre, l'infinie conscience s'est vie comme l'objet de perception.


Quand ainsi voilée par l'ignorance, la conscience considère la diversité dans un état agité, et identifie les objets en tant que tels, elle est conne sous le nom de mental ou d'intellect. Quand par ignorance et manque de discernement, elles s'identifie en tant qu'individu existant de façon séparée, elle est connue sous le non d'égoïté.


Quand elle abandonne la pratique constante de l'investigation et s'autorise mille pensées qui vont et viennent, elle est connue en tant que conscience individualisée.


Alors que le pur mouvement au sein de la conscience , ou action dénuée d'auteur indépendant, qui poursuit le fruit de cette action même, est connu comme étant le karma (action). Lorsqu'elle nourrit l'idée "j'ai déjà vu ça", en rapport avec quelque chose qu'elle voit ou ne voit pas, elle est connue en tant que mémoire.

Quand les effets de plaisirs passés persistent dans le champ de conscience, bien que les effets eux-mêmes ne soient pas perceptibles, elle est alors connue en tant que tendance latente.

Quand elle est consciente de la vérité que la vision de division est le produit de l'ignorance, elles est connue en tant que connaissance.

Quand elle s'engage plus avant dans la mauvaise direction vers un oubli de soi grandissant et vers une implication croissante dans de vaines chimères, elle est connue en tant qu'impureté.

Quand elle abreuve l'habitant du dedans de sensations, elle set connue en tant que sens.

Quand elle demeure non manifeste au sein de l'être cosmique, elles est connue en tant que nature.

Quand elle crée la confusion entre réalité et apparence, elle est connue en tant que mâyâ (illusion).

Quand elle est dissoute dans l'infini, il y a libération.

Quand elle pense "je suis liée", il y a asservissement.

Quand elle se dit "je suis libre", il y a liberté.


Vasistha poursuivit :

La lumière de la conscience, qu'éclipse une foi profonde dans l'existence du mental, est assurément le mental. Ce mental s'incarne dans des êtres divers : humains, dieux, démons, demi-dieux et créatures célestes. Il se déploie ensuite sous divers types de comportements, et aussi en tant que villes, grandes et petites, etc. Puisque telle est la vérité à quoi bon examiner toutes ces apparences extérieures ?

Le facteur qu'il nous faut examiner est le mental, lui seul.


Car lorsque nous nous interrogeons quant à la nature du mental, nous nous apercevons que tous les objets ou toutes les apparences sont ses créations; seule l'infinie conscience demeure en tant que non-création du mental.

Observé dans le tréfonds, le mental est absorbé dans son substrat et, quand il est absorbé dans son substrat, règne la félicité suprême.


Quand le mental se désintègre ainsi, advient la libération et il n'y a plus renaissance car c'était le seul mental qui paraissait naître et mourir."




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